Cet été 2019 a été caractérisé par une sécheresse prolongée et des températures élevées.
L’Office Nationale des Forêts, pour la forêt publique et le Centre Nationale des Forêts Privées ont constaté l’étendue des dégâts causés par la sécheresse en France métropolitaine.
Dépérissement des arbres
Les établissements en charge de la gestion des forêts tirent la sonnette d’alarme en constatant le dépérissement des arbres. L'accélération du réchauffement climatique, marqué par des épisodes de sécheresse inédite et une épidémie de scolytes sont à l’origine de ces dégâts considérables.
Les essences les plus touchées : chênes, pins sylvestres, châtaigniers, hêtres, et même les chênes pubescents et les chênes verts en zone méditerranéenne, souffrent de la récurrence des sécheresses.
Les régions les plus concernées par la sécheresse sont le Grand Est, la Bourgogne Franche-Comté, et les départements Ain, Loire, Rhône, Nord-Pas de Calais, Picardie, Haute-Normandie, Limousin.
La plupart des dépérissements constatés concernent des peuplements adultes, avec, cette année, des inquiétudes sur des essences qui avaient bien résisté jusqu’à présent.
Il devient donc essentiel pour les experts d’orienter leur expérimentation vers une plus grande diversité génétique des peuplements pour améliorer la résilience des forêts.
L’invasion des insecte ravageurs :
Affaiblis par le manque d’eau, les arbres ont été la proie des insectes. La crise sanitaire la plus visible est celle des arbres atteints par les scolytes, insectes ravageurs qui creusent des galeries sous l’écorce des arbres.
Les épicéas et les sapins de l’Est de la France, ont été particulièrement touchés, avec une dizaine de millions d’arbres morts qui doivent être récoltés pour éviter la pullulation des scolytes.
Un afflux de bois à mobiliser
Face à cette situation aux conséquences écologiques et économiques globales, l'ensemble de la filière forêt-bois française est sur le qui-vive. L’arrivée sur le marché de ces volumes de bois inattendus déstabilise les professionnels qui redoutent la saturation du marché et la dévalorisation des bois.
A l'heure où il est plus que jamais nécessaire d’accompagner les propriétaires forestiers pour la reconstitution des forêts touchées, pour qu’elles puissent continuer à assurer les services économiques (production de bois), environnementaux (biodiversité, stockage de carbone…) et sociaux (loisirs) qu’elles rendent à la société, Essarbois reste mobiliser pour soutenir la filière.
L'entreprise a dernièrement soutenu l’initiative locale de repeuplement menée par Mini Big Forest. Au quotidien, Essarbois veille à la traçabilité de ses approvisionnements dans la filière bois avec des scieries certifiées PEFC. Celles ci doivent respecter des critères de récoltes et d’exploitation des bois. Essarbois est bien entendu certifié PEFC et FSC et respecte également un certain nombre d’engagements visant à gérer durablement les massifs forestiers.